Qu’est-ce que le syndrome du jumeau perdu?
Ce syndrome est une alchimie de “symptômes” qui sont liés à la disparition d’un jumeau (ou d’une jumelle) lors de notre vie intra-utérine.
La plupart du temps, la présence du jumeau n’est pas perçue ou connue en conscience ni de la part des parents, ni de la part des jumeaux. En effet, la disparition de ce jumeau intervient très tôt dans la grossesse. Ce “départ”, cette mort gémellaire se produit généralement dans le premier mois de vie intra-utérine. Parfois il est accompagné de petits saignements en début de grossesse.
Environ 1 grossesse sur 3 ou 4 est gémellaire. Vous allez me dire : “c’est énorme” et bien oui, ça l’est.
Comment ai-je su que je vivais ce syndrome de jumeau perdu?
Pour ceux qui ne le savent pas, je suis médium corporelle. Il y a deux ans, j’ai commencé à créer des aquarelles par médiumnité (par canalisation).
Ma première aquarelle (qui a reçu le nom de “le messager”) m’a apporté ce message des jumeaux perdus.
Je vous la montre :
A gauche : l’œuvre originale
A droite : dans le cercle blanc du haut : ma jumelle et je suis dans l’ovale blanc du bas
J’ai eu aussi confirmation en différentes occasions, à travers certaines vidéos ou certaines lectures, de l’existence de ce syndrome.
D’ailleurs j’ai peint cette aquarelle il y a deux ans, et j’ai reçu, compris et accepté son message qu’un an après…
Pourquoi est-ce important d’avoir conscience de ce vécu?
Ma route de jumeau “surVivant”
Ayant vécu cette situation je vais vous décrire ce que ce syndrome du jumeau perdu a induit pour moi et que l’on retrouve très fréquemment chez ceux(celles) qui ont vécu cela aussi.
Peut-être que vous vous reconnaitrez à travers ce parcours.
Si vous avez vécu et vivez encore ce syndrome, vous le ressentirez, faites vous confiance.
Voici une petite liste de ce qui se passe dans l’inconscient avec ce syndrome du jumeau perdu.
1) La blessure d’abandon
Un sentiment profond et persistant d’abandon. Cette blessure d’abandon a provoqué chez moi plusieurs fonctionnements caractéristiques :
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- l’abandon de moi-même et/ou de mes projets
- la recherche désespérée de l’amour de l’autre
- la dépendance affective
- la recherche d’aide extérieure, de soutien des autres
- le sentiment d’être une victime avec l’emploi du schéma de fonctionnement de Victime
- un profond sentiment de solitude et de mal être
Si tu veux en apprendre plus sur les blessures émotionnelles, je te conseille le livre de lise Bourbeau “Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même”
2) L’interdiction d’exister
Je me suis pendant longtemps interdit d’exister.
Moi qui avait survécu, de quel droit j’userai de cette chance de vivre alors que ma jumelle n’avait pas eu cette chance?
Je m’excusais d’exister, me limitant à vivre une “petite” vie discrète, sans oser briller, sans oser être.
3) La culpabilité et la responsabilité
Moi présente, elle absente :
Comme si, par culpabilité de vivre, je ne pouvais pas m’autoriser d’exister pleinement.
Comme si j’étais responsable de sa mort ou non digne de vivre car j’avais la croyance que c’était à cause de moi qu’était partie cette jumelle. Qu’avais-donc pu faire ou pu être pour mériter ou induire son départ?
4) L’exigence de vivre pour deux
Cela va peut-être vous paraitre antinomique avec ce que vous avez lu juste avant, mais du fait du départ de ma jumelle, je me suis aussi infligée l’obligation de vivre pour deux. Avec la notion d’hyper-responsabilité, la notion d’en faire trop, beaucoup trop et toujours plus, de vouloir être parfaite aussi. Comme si je me devais de vivre pour deux.
J’avais pris cette responsabilité de vivre intensément pour deux. Comme si tout ce que je vivais devait être pour deux, démultiplier l’intensité de vie : le syndrome du survivant. Mais aussi démultiplier le sentiment de frustration et de désir inconscient de mort, avec des pulsions d’auto-destructions.
5) L’auto-sabotage
Dans ma quête de recherche de vie et de sens, le syndrome du jumeau perdu est venu frappé à ma porte aussi dans sa part d’ombre, puissante et martelante : le désir de mort.
La recherche de l’intense a mis à nu mes sentiments de frustration, de pulsions d’auto-destruction : ” à quoi bon vivre si je suis seule?”
Cela va vous paraître très sombre, mais c’est pourtant le cas. Cela a généré des périodes de dépressions plus ou moins profondes, avec même une tentative de suicide qui a, dieu merci, échouée, au moment d’une séparation affective tellement douloureuse que j’avais perdu complétement le goût de vivre et le sens de la réalité.
L’auto-sabotage a été très souvent présent dans ma vie, en pensées comme en actes.
6) L’incomplétude
Je me suis bien souvent sentie incomplète sans même pouvoir donné un mot qui pouvait définir ce que je vivais.
J’ai beaucoup recherché ce sentiment de complétude à l’extérieur de moi. C’est un peu comme sentir que j’étais seulement la moitié de moi-même, tout en cherchant à savoir qui j’étais, le tout dans un gros bouillon d’incompréhension.
Cette incomplétude a disparu lorsque j’ai compris que la complétude que je cherchais se trouvait déjà en moi si je choisissais de lui ouvrir la porte : celle de l’amour plein et entier de moi-même, sans condition, sans jugement.
7) Le mode “Survie”
De par ce syndrome, je suis passée à côté de beaucoup de choses, et tout particulièrement à côté de ma vie. Je croyais vivre ma vie, mais en réalité, je n’avais pas conscience que j’étais plus en fonctionnement de survie qu’en fonctionnement de vie réelle. En effet, j’ai vécu beaucoup d’insécurité affective et de peurs de manquer d’affection et d’amour. Bien évidemment, la peur de l’abandon a aussi optimisé le fonctionnement en mode survie.
Mais ce n’est pas tout, il y avait aussi en moi, un appel profond à vivre pleinement ce qui créait une dualité assez déstabilisante.
Cette dichotomie m’a permis d’aller comprendre encore plus en profondeur qu’en chaque chose il existe son opposé, son inverse et son complément.
Alors, quand même, le cadeau c’est que j’ai beaucoup appris du mode survie, car même si ce parcours a été difficile à vivre, j’ai déployé des trésors d’ingéniosité pour survivre, avec une capacité d’adaptation, un déploiement de ma créativité, et surtout, la compréhension que j’avais le choix de vivre et de laisser le “mode survie” de côté, juste pour les grandes occasions d’expéditions pour aventurier(ière)s avec Mike Horn ou un autre grand personnage emblématique … qui sait ?
8) Je lui en veux – je l’aime
Je pense qu’inconsciemment j’ai pu en vouloir à ma jumelle de m’avoir abandonnée, et par extension j’en ai voulu à “la terre entière”.
Comment ne pas trouver son départ injuste?
Comment se reconstruire après ce parcours?
Au moment où j’écris cet article voici le message que je reçois de ma jumelle. Il m’a fait vibrer tellement en puissance que je suis en joie (et elle aussi) de vous le partager :
“Ne te lasse pas de vivre”
9) les dysfonctionnements alimentaires
Non, ce syndrome n’est pas l’unique source des difficultés relationnelles et comportementales avec la nourriture, il peut parfois en être la source (une des sources), un des accents qui va les induire . Pour résumer l’impact du syndrome du jumeau perdu vis-à-vis de l’alimentation :
- je mange pour deux
- je ne m’autorise pas à manger, mon jumeau ne peut pas, je m’empêche d’exister
Ces deux “conséquences” ou comportements sont bien souvent alternatifs, sur des périodes plus ou moins longues.
10) la solitude et le repli sur soi
Je me seule, j’ai l’impression d’être seule et je le vis (souvent) mal, je me replis sur moi, ou je fuis ma réalité sont des caractéristiques récurrentes du syndrome de jumeau perdu. Bien souvent je me suis réfugiée dans ma solitude, elle était tantôt pesante, tantôt salvatrice, parfois choisie, souvent subie.
Chez les personnes hypersensibles, la mort du jumeau laisse un goût amer, ce fut mon cas. J’ai considéré son départ comme une trahison, une grande incompréhension mêlée au sentiment d’abandon m’ont immédiatement fait ressentir un sentiment d’insécurité, la vie ne tient qu’à un fil. Jusqu’il y a quelques années, j’ai alterné les phases où j’ai tenu ce fil de toutes mes forces, et des phases où j’ai voulu lâcher le fil, quitter ce monde, mourir.
Cela a induit également pour moi une attitude de solitaire, la vie en groupe ça craint, c’est même parfois mortel… tout cela a été transmuté et j’ai retrouvé le goût du groupe.
11) incontinence verbale et mutisme
Parler pour deux ou s’interdire de parler, penser ne pas avoir le droit de parler sont aussi une des conséquences cycliques de ce syndrome.
*** Tout ce que je te décris ici sont des conséquences possibles du syndrome du jumeau. Ce syndrome n’est pas le seul “responsable” ou initiateur de ces conséquences, d’autres phénomènes peuvent également les induire, les créer ou les alimenter.
Alors Comment se réparer?
Sachez que toutes les solutions sont déjà en vous, osez créer le changement en vous, osez vous écouter pleinement, écouter votre enfant intérieur, osez répondre à vos besoins et vous aimer infiniment.
Il m’a fallu du temps pour accueillir et comprendre toutes ces informations, encore du temps pour pardonner, et encore du temps pour aimer.
Et puis j’ai choisi de m’aider et de VOUS aider aussi pour ceux (celles) qui sont concerné(e)s (et qui le souhaitent) grâce à une aquarelle vibratoire (Vibr’Aqua)
L’utilisation est simple, elle demande juste de s’accorder du temps. Ce temps c’est de l’amour que vous allez vous offrir, ayez-en conscience.
Le plan d’Action-Amour est le suivant :
Je vous propose un parcours de transformation grâce au plan d’action-amour suivant :
Tous les jours, pendant 45 minutes, durant 21 jours consécutifs vous allez demander à recevoir les soins de l’aquarelle qui va être juste en bas de ce texte. Cette aquarelle est en elle-même un médium, un intermédiaire capable de vous ouvrir aux énergies dont vous avez besoin individuellement.
Il vous suffit de demander à en recevoir les soins, de ressentir ce que vous vivez et d’être présent au soin (ne rien faire d’autre en même temps) durant les 45 minutes.
Vous pouvez choisir de regarder ou nom l’aquarelle durant le soin. L’important étant de faire la demande, de vous installer confortablement et de vous investir pour vous durant ces 21 jours de transformations.
Je vous invite grandement à vous faire un calendrier et de noter les jours de votre parcours et de cocher la case du jour une fois le soin reçu. Pourquoi? pour affirmer votre choix de d’action, votre désir de changement, pour ancrer l’amour de vous-même en vous.
Les soins que vous recevrez seront une aide précieuse, osez vous accorder ce temps pour vous, car Votre changement profond est en corrélation aussi avec votre implication quotidienne.
Avant de vous dévoiler cette aquarelle :
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Avec tout mon amour,
Murielle
Voici votre aquarelle thérapeutique, elle se nomme : “Les Papillons”
Je vous souhaite une merveilleuse route avec elle.
Merci Murielle, pour ce partage fort utile qui m’éclaire sur tout un pan de ma vie qui restait, jusqu’à présent, incompréhensible et inconfortable à vivre. En te lisant, tout résonne en moi et j’ai l’impression que tu parles de moi ! Merci également pour cette magnifique ressource/soin aquarelle qui libère en douceur et en profondeur.