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Crise identitaire, crise égotique, nuit noire de l’âme

Crise identitaire, crise égotique, nuit noire de l'âme

J’en ai traversé de nombreuses et à chaque fois j’ai l’impression de vivre un chaos intérieur, un effondrement.

Ces 3 expressions : crises identitaires, crises égotiques et nuit noire de l’âme sont toutes signes de séparation d’avec le soi-divin.

Ces crises se matérialisent par la plongée dans nos souffrances intérieures, celles que l’on ne décèlerait pas sans cette crise, à moins de régulièrement plonger dans nos ombres, et encore. Elles sont difficiles à vivre et font remonter à la surface certains de nos comportements et reflets égotiques. Car oui elles concernent l’égo de façon majoritaire. L’effet miroir de ce que nous pensons (ou croyons) de nous, des autres, de la vie nous met une petite “calotte” et nous envoie en plein minois des reflets et des échos de distorsions pas simples à traverser. Rassurons-nous, ce n’est qu’une traversée, parfois brève, parfois longue certes, mais une traversée tout de même. Il peut arriver pendant ces crises que nous ayons envie de tout envoyer balader, de tout arrêter dans notre vie alors qu’il s’agit plutôt d’un coup de balai intérieur. J’appelle cela vivre une refonte. Un peu comme un remodelage intérieur, voire même une fracture, la refonte secoue, ébranle, déconstruit, transcende. Chaque personne vit ses crises de manière différente d’une part parce que nous avons tous notre propre fonctionnement et d’autre part parce que le “sujet” de la crise peut être différent à chaque fois. Pour les hypersensibles, cela peut prendre des proportions parfois ubuesques, oui oui et l’on peut même avoir conscience de cette démesure durant la crise. Les crises sont souvent précédées d’une phase de “tout va TRES (trop ?) bien” (madame la marquise), et l’on peut même déceler dans cette phase le pic qui précède la venue de la crise, et la descente qui nous y plonge.

À chaque crise égotique ou identitaire que l’on nomme également nuit noire de l’âme, nous avons tant la perspective que la réalité du changement à venir. Ces crises sont en effet un sacré cadeau, certes l’emballage peut faire geindre un peu ou beaucoup, mais ce que nous sommes après la traversée de cette crise est un cadeau. Pour certains cela va être plus de liberté, pour d’autres plus de puissance, plus d’amour, plus de joie… les cadeaux sont d’autant meilleurs que la difficulté de la crise est grande, question de proportionnalité (bien que ce ne soit pas toujours le cas, il faut bien des exceptions lol).

En ce qui me concerne, après chaque crise, je me sens nouvelle et ragaillardie, un nouvel essor, de nouvelles facettes ou possibilités s’offrent à moi, un élan d’amour vers moi-même ou la vie pointe son nez… je n’ai qu’à cueillir les fruits de cette avalanche.

La méthode que j’utilise et qui me convient le mieux pour traverser ces crises est d’accepter de les vivre pleinement sans pour autant croire que les pensées qui me traversent durant ce laps de temps sont réelles ou qu’elles ont une validité ou une valeur fondatrice de ce qui est vraiment. Si je devais trouver une analogie, ce serait un peu comme faire un cauchemar, je sais qu’il n’est pas ni réel ni vrai, mais je le vis pleinement. Cela ne veut pas dire que ce soit la meilleure méthode pour toi, chacun peut trouver ses propres ressources en fonction de ses affinités. Cela étant, j’ai souvent constaté qu’en ce qui me concerne lutter ou essayer de contrôler cela était plus un handicap qu’une aide.

Si cela t’appelle, tu trouveras dans cet article 3 mantras pour t’accompagner durant ces crises.

 

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Crédit photo de mise en avant de l’article : klimkin | Pixabay

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